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Justice : l’ex-bâtonnier des avocats de Saint-Nazaire jugé pour avoir détourné plus de 350 000 €
Le septuagénaire, ex-avocat, maire de La Turballe dans les années 80, est accusé d'avoir lésé ses clients à son profit. 30 mois de prison ont été requis.
|Modifié le 12 Oct 18 à 15:32
Le procureur de la République a réclamé 30 mois de prison ferme – ce qui impliquerait une incarcération – pour cet homme de 71 ans qui fut aussi maire de la Turballe (1983-1989).
L’ancien avocat avait finalement été interpellé le 17 novembre 2016. Il a reconnu l’intégralité des faits, qu’il explique par ses « difficultés financières » de l’époque : suite à la séparation avec son épouse en 2003, il s’est retrouvé avec « 200 000 € de dettes ».
« Incapable d’arrêter par vanité et par fierté »
Le cabinet fonctionnait bien, mais les prélèvements que j’opérais étaient trop importants. J’étais incapable d’arrêter, par vanité et par fiertéDécrit comme « brillant », « affable » et « agréable » par ses confrères, l’ancien bâtonnier – dont le cabinet générait entre 170 et 200 000 € de chiffre d’affaires par an – réglait toujours ses loyers et les salaires de sa secrétaire, mais a confié avoir été en fait plombé par ses importantes cotisations Urssaf.
Il encourt théoriquement jusqu’à sept ans d’emprisonnement. Le tribunal rendra sa décision le 13 décembre prochain.
(extrait d'article L'Echo de la Presqu'île)
Certainement un regrettable malentendu puisqu'il était brillant, affable et agréable. L'erreur est humaine...
Mais pendant ce temps-la`, a` Saint Nazaire, on sort les fusils d'assaut :
Saint-Nazaire Après des tirs au fusil d'assaut, le RAID interpelle des suspects
Les hommes du Raid sont intervenus tôt, ce mardi matin, à Saint-Nazaire.
Photo archives Presse Océan Nathalie Bourreau
Ce mardi 16 octobre, à l’aube, plusieurs jeunes gens ont été interpellés, à Saint-Nazaire notamment. Quatre d’entre eux se trouvent en garde à vue.
La descente du RAID a été remarquée, avant même le lever du jour, ce mardi, dans les quartiers Kerlédé et Heinlex, à Saint-Nazaire.
Les hommes de l’unité d’élite ont forcé les portes de plusieurs domiciles, sur les indications des enquêteurs de la brigade criminelle de l’antenne de police judiciaire de Nantes. Dans ces appartements se trouvait en effet au moins un jeune homme soupçonné d'être impliqué, de près ou de loin, dans une affaire de coups de feu remontant au 14 juin dernier.
Un calibre 7.62
Pour mémoire, plusieurs détonations avaient alors retenti dans la rue, dans le quartier de la Bouletterie. Le tireur avait tiré une première fois, avec un calibre 7.62, « et un AK 47, très probablement », selon un proche du dossier. Il avait ensuite ouvert le feu sur la voiture qui s’enfuyait avec un blessé, touchant le conducteur. À leur arrivée sur place, ce soir-là, les policiers n’avaient découvert aucun blessé. Mais il n’avait pas fallu longtemps avant que le centre hospitalier tout proche contacte le commissariat pour signaler l’arrivée récente de deux hommes blessés par balles aux jambes...
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