VOITURE ÉLECTRIQUE : LA FAUSSE BONNE IDÉE POUR L'AVENIR ?

août 17, 2022

La voiture électrique est présentée comme la panacée universelle, LA solution d'avenir pour remplacer les véhicules thermiques (a` essence, hybrides ou a` gazole). Et l'Union européenne a d'ailleurs décidé d'interdire la vente de voitures neuves thermiques a` partir de 2035. Sauf pour les constructeurs qui produisent moins de 1000 unités par an (amendement appelé "l'amendement Ferrari").

Donc, en 2035, les pauvres devront acheter (cher) une voiture électrique s'ils souhaitent rouler dans une voiture neuve. Les riches pourront continuer a` rouler dans des voitures thermiques a` 200 000 euros !

Sauf que les pauvres (et les classes moyennes) n'auront pas les moyens de s'acheter une voiture électrique correspondant au standing de la voiture thermique qu'ils possédaient auparavant. La transition automobile commence mal...

Et s'il n'y avait que cela !

Ne parlons pas de l'autonomie ridicule des voitures électriques qui les réservent pour l'instant a` un usage urbain et suburbain sauf a` vouloir passer son temps sur des aires d'autoroutes toutes les 3 heures a` recharger ses batteries lors de longs trajets.

Parlons a` présent de la prétendue "voiture propre" peu productrice de Co2.

S'il est indéniable qu'en roulant la voiture électrique ne produit quasiment pas de Co2 (par rapport a` un véhicule thermique), c'est oublier un peu vite tout le Co2 émis pour produire une voiture électrique.

Comme la plupart des médias ont pris le parti d'encenser la voiture électrique, il faut se tourner vers ceux (beaucoup plus rares) qui nous disent la vérité, toute la vérité et rien que la vérité.

Charlie Hebdo par exemple.

On y apprend :
- qu’il faut 2 fois plus de CO2 pour construire une voiture électrique qu'une voiture thermique.
- que les batteries sont majoritairement construites en Chine avec de l’énergie issue du charbon.
- qu’il faudra produire encore plus d’énergie nucléaire pour les faire fonctionner (alors que la moitié de notre parc nucléaire est actuellement a` l'arrêt pour des raisons diverses).

- que les mines de métaux rares se trouvent loin (Bolivie, Argentine, Chili, Congo) puisque l’Europe n’en produit pas et doit donc tout importer par avions ou par bateaux.
- que la main d'oeuvre qui extrait tous ces minéraux rares est parfois exploitée (selon les pays producteurs) dans des conditions humainement inacceptables (une partie de cette main d'oeuvre est composée parfois d'enfants comme c'est le cas au Congo).