LE CRIME DE LA CHAMBRE 265 A LA BAULE : LES RÉACTIONS DU PUBLIC

Le roman "Le crime de la chambre 265" publié sur La Vie La Baule a provoqué un certain nombre de réactions.

Et notamment celle de Marie-Albertine qui apostrophe violemment Chris La Baule :
" Que vous aimiez la gaudriole, c'est votre droit, mais introduire dans votre roman policier...

 la reine Elisabeth sous forme de poupée gonflable, c'est honteux ! Et pourquoi pas le pape pendant que vous y êtes ?
- Ah tiens, le pape, je n'y avais pas pensé !
- C'est cela, faites le malin.
- Marie-Albertine, je n'ai rien introduit du tout. La reine Elisabeth est intervenue dans le récit parce qu'elle fait fantasmer beaucoup d'hommes.
- Ah bon ?
- Oui. Vous ne pouvez pas comprendre parce que vous êtes une femme mais je vous assure qu'Elisabeth est un sex-symbol irrésistible pour beaucoup d'hommes. Et, dans mon roman, comme beaucoup de membres du Gang des Blazers ont des soucis avec leurs membres, j'ai fait intervenir des poupées gonflables.
- Admettons. Mais juste au moment ou` son petit-fils Harry se marie. Vous auriez pu choisir un autre moment !
- Harry Potter se marie ?
- Je ne connais pas son nom de famille mais, oui, son petit-fils Harry s'est marié il y a une dizaine de jours. Plus d'un milliard de personnes ont suivi la cérémonie.  
- C'est vraiment une coincidence, je vous assure.
- Autre chose : dans votre roman et dans vos écrits, il est souvent question de sexe.
- Oui. Et alors ?

 - Il n'y a pas que cela dans la vie !
- Pardon, mais dans un pays ravagé par le terrorisme depuis 3 ans, avec un chômage qui ne baisse pas, des inégalités qui s'accroissent dans tous les domaines, la limitation de vitesse a` 80 km/h sur les routes et bientôt a` 30 km/h en ville, de quoi pouvons-nous bien parler qui ne nous déprime pas ?
- De ce que vous voulez mais pas de sexe.
- Ah bon ! Mais pourquoi ?

- Parce que les femmes veulent qu'on les respecte et qu'on leur fiche la paix.
- Donc, plus de sexe ?
- Non.
- Vivre en France devient de plus en plus gai. M'étonnerait pas que le nombre de suicides augmente dans les années qui viennent.
- C'est possible mais c'est ainsi.
- Oui, mais moi j'aime bien les femmes. 
- Il faut les laisser tranquilles. Vous entendez ce que je vous dis ?
- Oui, mais dans les revues féminines, les femmes se plaignent que les hommes ne sont pas assez entreprenants ni séducteurs envers elles ?
- C'est une minorité de femmes. La majorité des Francaises n'aime pas le sexe.
- Je fais comment alors ?
- Vous n'avez qu'a` aimer les hommes et laisser les femmes en paix.

- Vous voulez que je me rapproche des hommes ?
- Oui. Et que vous ne mettiez plus de photos...

de femmes a` fortes poitrines.
- Je mets des photos de femmes a` fortes poitrines dans mes articles et romans ?
- Oui. Trop !

- Ah bon. Si vous le dites.
- Un peu de respect s'il vous plaît.
- Doucement, doucement : ce n'est pas ma faute si certaines femmes ont de fortes poitrines. Ce n'est pas moi qui les oblige a` montrer leurs poitrines. Et ce n'est pas moi qui oblige les femmes a` petites poitrines a` aller se faire refaire les seins pour avoir une forte poitrine. Ne m'accusez pas de tous les maux de la Terre !
- D'accord, mais faites un effort, rapprochez-vous des hommes.
- Je n'ai pas spécialement envie.
- Vous êtes homophobe ?
- Pas du tout. Je suis gynophile. 
- En tout cas, sachez que je vous ai a` l'oeil. Et je ne suis pas la seule.
- Et si je mets plus de beaux hommes nus et musclés dans mes articles, est-ce que vous me pardonnerez Marie-Albertine ?
- Oui, c'est possible.
- Je le savais !"

Afin d'éviter toute nouvelle polémique, nous finissons cette interview avec la photo de deux adorables petits pandas.