CAMPAGNE DES MUNICIPALES SUR LA PRESQU'ÎLE GUÉRANDAISE : LA BOÎTE A IDÉES DES "ECHOS DE LA CÔTE D'AMOUR" (PART 20)

novembre 29, 2025

Aux élections municipales, il paraîtrait que l'on voterait plus pour un homme (ou une femme) que pour un programme. La personnalité du maire ou du futur maire restant le plus important.

Pourquoi pas puisque, de toute façon, les programmes politiques sont rarement appliqués (ou alors partiellement).

Il est aussi une technique qui fonctionne bien pour devenir maire : lorsqu'un maire ne se représente pas, un de ses adjoints (ou un membre du Conseil municipal) a plus de chances de l'emporter qu'un nouveau venu.

Pour les électeurs, cela constitue en quelque sorte une garantie de stabilité et de continuité. Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours vrai (les exemples ne manquent pas).

Se faire réélire dispense aussi d'avoir un nouveau programme : on peut toujours dire que l'ancien programme est toujours valable ou que le nouveau programme sera de l'ancien renouvelé (avec deux ou trois vraies-fausses nouveautés pour le rendre plus joli).

Mais il existe aussi des nouveaux mandats avec de nouveaux programmes.

Ce qui nous renvoie au postulat de départ : en fin de compte, on vote plus aux municipales pour une personne en qui l'on a confiance que pour un parti, un programme ou des promesses électorales.

Mais l'inverse existe aussi (plutôt rare sur la presqu'île guérandaise) : un candidat ou une candidate qui choisirait de s'affilier a` un parti politique ou de se présenter sous telle ou telle étiquette juste pour augmenter ses chances de se faire élire. Parti politique ayant la cote auprès des électeurs.

Mais attention : la cote des partis politiques change vite. Le tiercé gagnant en 2025 n'est plus du tout celui de 2017. Et encore moins celui de 2012 ou de 2007.

Une dernière technique pour faire augmenter sa popularité et qui fonctionne bien au niveau municipal : démissionner avec fracas pour une cause juste et se faire réélire ensuite.