LA BAULE-SUR-MER N'AIMAIT PAS BEAUCOUP ESCOUBLAC A UNE CERTAINE EPOQUE !

On n'aurait jamais cru qu'un article aussi anodin que celui concernant le nom breton de La Baule allait entrainer autant de passion et de polemique.
Rappelons que nous nous posions la question de savoir pourquoi La Baule (La Baule Escoublac) ne mettait pas un panneau avec son nom en breton (Ar Baol Skoubleg) comme les autres communes voisines (Guerande, Pornichet, Batz, Le Croisic, La Turballe, etc..). Double panneau facilement apposable. Et nous posions aussi une question iconoclaste : si La Baule refuse son nom breton parce qu'il ne fait pas assez "chic", par snobisme, pourquoi La Baule accepte-t-elle Escoublac comme nom avec le sien ?
Si Ar Baol ne fait pas assez chic, on pourrait dire aussi qu'Escoublac, c'est un nom qui fait un peu "plouc". Plouc, ce n'est pas une insulte, c'est pas MECHANT, c'est une interjection assez commune en France.
Nous ne sommes pas idiots : nous savons bien que le bourg d'Escoublac actuel n'a aucun rapport avec le bourg d'Escoublac d'il y a 50 ans. Que Escoublac a un centre-ville superbe et que de nombreuses residences principales et secondaires (qui n'appartiennent pas a des ploucs) ont vu le jour depuis.

 Mais La Baule ne voulait pas son rattachement avec la commune d'Escoublac. Ceux qui ont pris notre article au premier degre ne s'en souviennent plus ou ne l'ont jamais su. La Baule-sur-Mer, la station de bord de mer chic et snob n'avait que MEPRIS ET CONDESCENDANCE pour ceux qui habitaient le bourg d'Escoublac, qu'elle appelait "Ceux d'en haut".
Dans un souci de rationalisation du territoire, De Gaulle initia une politique de regroupement des communes. Economies et meilleure organisation locale furent les maitres-mots. Ainsi, le 16 mai 1962, Escoublac rejoignit la commune de La Baule.
Les cris d'orfraie des opposants au rattachement envahirent les journaux locaux. Quoi ? La Baule se mariait avec Escoublac ?
Inacceptable !

 Alors, utiliser un article anodin concernant le nom breton de La Baule et un adjectif ("plouc") pour menacer et diffamer LVLB et son fondateur ne prouve qu'une seule chose, comme le dit si bien notre ami Gilles G. : " Quand on prend les choses au 1er degre, on atteint le niveau ZERO !"
Mais heureusement que les "rares" lecteurs de notre blog "confidentiel" au compteur de visites TRAFIQUE (comme se permet de diffamer un Conseiller Municipal de La Baule) ont de l'humour, eux. Exemple : ce matin, un autre Conseiller Municipal de La Baule (intelligent et plein d'humour) nous apostrophe amicalement :
" Camarades, la guerre civile guette La Baule.
Deux clans s'affrontent : les Beach Boys du bas et les Dune Boys du haut.
Les duels auront lieu place de la Victoire".

Que dire de plus ? Rien. Tout est dit. Que le meilleur gagne !



NB : depuis hier 21 h jusqu'a 8 heures ce matin, le compteur de visites sur LVLB comptait 368 visites de plus. 368 lecteurs dans la nuit dans une petite ville de province insignifiante comme La Baule qui perd des habitants au fil des ans, dans une nuit de week-end d'automne, on trouve le chiffre tout a fait satisfaisant.
Rappelons que le compteur de visites est un outil Google Blogger qui en assure la gestion. On ne peut en faire que deux choses : l'ajouter (pour compter les visites) ou le supprimer (comme le font certains qui n'ont pas de visiteurs ou presque pas).