LES RESTAURANTS DE LA PLAGE DE LA BAULE SE SONT PIÉGÉS EUX-MEMES !

Quand on n'est pas malin, on n'est pas malin. Ou quand on en demande trop, ca se retourne souvent contre soi.
A l'occasion d'un droit de réponse du Maire de La Baule dans le journal L'Echo de la Presqu'île du 27 octobre 2017, on apprend....

Article Echo de la Presqu'île

que "le Préfet (dixit le Maire de La Baule) a obligé a` mettre en place l'application du décret-plage a` La Baule en raison de l'arreté de catastrophe naturelle demandé par les plagistes."

Peu de personnes ont relevé ce passage et, pourtant, il est d'une importance primordiale.

Jusqu'ici (dixit toujours le Maire de La Baule), les restaurants de plage étaient dans l'illégalité. En passant, on se demande comment on peut tolérer sur une commune que des professionnels gagnent (bien) leur vie en toute illégalité.
On se demande pourquoi il fut accepté que des entreprises prosperent en toute illégalité alors que d'autres subissent des contraintes légales qui ne leur font pas toujours plaisir.

Mais survient l'événement déclencheur : LA TEMPETE DE 2014.




Les restaurants et établissements de plage sont inondés. Certains dévastés. Ils demandent que la commune soit déclarée "en état de catastrophe naturelle". Ainsi, ils seront bien indemnisés puisque, dans ce cas, en plus des assurances, l'Etat indemnise totalement les dégâts et les pertes.
Tout se passe bien : l'état de catastrophe naturelle est reconnu pour la commune de La Baule. Avec les indemnisations qui l'accompagnent.

Entretemps, les gouvernements successifs demandent l'application du décret-plage qui date de 2006 (voté par la droite, ne l'oublions pas). Le Préfet demande donc tout naturellement que les établissements de la plage de La Baule se mettent en conformité avec la loi. Un concessionnaire remporte un appel d'offres et 17 restaurants sur 20 obtiennent une concession pour 12 ans.

Mais certains, parmi les restaurants de plage, contestent la légitimité du concessionnaire, les nouveaux contrats, le montant des redevances. Bref, ils contestent tout.



 Mais l'Etat ne veut rien céder. Car les restaurateurs se sont piégés tout seuls.
En effet, ils ont voulu que l'état de catastrophe naturelle soit reconnu pour la commune de La Baule, ils ont voulu l'argent de l'Etat pour les indemnisations. Mais l'Etat, lui, a exigé en contrepartie que les établissements de plage et les restaurateurs respectent la loi, le fameux décret-plage.
Et c'est tout a` fait normal. Lorsqu'on recoit de l'argent public, on ne peut pas refuser d'appliquer les lois de la République ensuite. On ne peut pas toujours avoir le beurre, l'argent du beurre et la laiterie en plus ! 
Ils n'avaient pas pensé a` cela les restaurateurs. Que cela leur reviendrait en pleine figure !

C'est ainsi qu'une petite phrase du Maire de La Baule dans un article dans un journal local remet les pendules a` l'heure (le week-end du changement d'heure, en plus) et montre la mauvaise foi de certains restaurateurs.

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