"BALANCE TA COCHONNE" : CHRIS LA BAULE VICTIME D'UNE AGRESSION SEXUELLE A LA BAULE-LES-PINS !


Alors qu'une campagne sans précédent de délation sur les réseaux sociaux ("Balance ton porc") et sur Internet agite la France depuis bientôt 5 mois (campagne ayant pris prétexte d'un fait divers américain), Chris La Baule décide a` son tour d'entrer dans la danse avec : "Balance ta cochonne".
Mais a` la différence de la campagne "Balance ton porc", nous ne donnerons pas de noms (ni sur Facebook ni sur Twitter ni ailleurs). Nous ne jetterons personne en pâture sur la place publique. Et nous ne nous cacherons pas derriere l'anonymat pour balancer des noms comme nous avons pu vérifier que c'était le cas ce matin sur le site balancetonporc.com (nous avons imprimé toutes les pages concernées).
Pour deux raisons : la délation publique, c'est pas trop notre truc. Et puis, balancer des personnes publiquement, c'est prendre le risque d'une plainte en diffamation (il y en a d'ailleurs pas mal liées a` la campagne "Balance ton porc").
Ultime raison enfin : nous pensons qu'en cas d'agression ou de harcelement avérés, la meilleure solution est d'aller devant les tribunaux. Pas de balancer l'histoire sur le web. Et surtout pas 10 ans apres les faits.
Voici donc une histoire vraie qui s'est passée il y a une dizaine d'années a` La Baule-les-Pins.



 La Baule-les-Pins est un des quartiers de La Baule le plus âgé. Et plus les personnes sont âgées, plus il y a de femmes et moins il y a d'hommes (les hommes mourant en moyenne 8 ans avant les femmes d'épuisement apres une longue vie conjugale avec leur femme). Et quoiqu'en pensent les jeunes, la vie sexuelle n'est pas terminée apres 65 ou 70 ans. Les femmes seules ont donc elles aussi des besoins.
" Bon, alors, Chris La Baule, que vous est-il arrivé ?
- Je connaissais une femme du quartier, Guetty, a` qui j'avais rendu quelques petits services professionnels. Comme elle avait un chien et moi aussi, nous nous croisions souvent dans le quartier. Un jour, il y a une dizaine d'années de cela, elle me demande si je ne veux pas passer voir chez elle son installation téléphonique. Elle est en conflit avec son propriétaire qui ne veut pas la réparer en disant que c'est a` elle de le faire. Elle voudrait juste avoir mon avis (sachant que j'étais un peu le spécialiste des propriétaires véreux de La Baule et Pornichet par expérience personnelle).
- Donc, vous allez chez elle.
- Oui, deux jours apres. Et effectivement, son installation téléphonique avec des fils sortant des murs était en piteux état. Et bien évidemment, les travaux incombaient au propriétaire.
Elle m'offre l'apéritif pour me remercier.



 - Jusque la`, tout va bien ?
- Oui. Au moment de repartir, elle me demande un service : mettre une cale sous son lit. Elle n'arrive pas a` le soulever toute seule (Guetty a 68 ans).
- Oh la, ca devient dangereux !
- Oui et non. Je n'ai pas vu le coup venir, comme on dit. Donc, on va dans sa chambre, elle m'aide a` soulever le lit et je glisse un petit morceau de bois sous le pied bancal. Elle s'assoit sur le lit pour vérifier et m'invite a` faire de meme. Effectivement, c'est bon, le lit est redevenu stable sur le plancher en parquet.
- Parfait. C'est gentil de lui avoir rendu service.
- Oui, mais c'est maintenant que ca dérape : elle se retourne vers moi, me pousse sur le lit en position allongée, me monte dessus et tente de déboutonner ma braguette.
- Non ?
- Si !
- Et vous résistez ?
- Oui. Je lui dis 10 fois gentiment d'arreter et tente de la repousser en douceur. Elle insiste en me disant que "ca va me faire du bien", ce dont je ne doute pas mais mon amie de l'époque n'aurait sans doute pas apprécié que Guetty "me fasse du bien". Je n'étais pas du tout "dans l'ambiance", comme on dit.
- Alors ?
- Voyant que je résiste en lui demandant sans cesse d'arreter, Guetty se releve. Toute rouge, elle s'excuse en me disant "qu'elle ne sait pas ce qui lui a pris". 




 - Et ensuite ?
- Je me dirige vers la porte de son appartement, lui dit "au revoir" et part.
- Vous n'avez pas porté plainte ?
- Non. Pourquoi voulez-vous que j'aille porter plainte ?
- Mais c'est une agression sexuelle. C'est pire que du harcelement !
- Oui, en droit, c'est une agression sexuelle. Mais je ne me voyais pas porter plainte contre elle. Vous imaginez Guetty (une jolie femme de 68 ans cultivée et bien éduquée) obligée d'aller au Commissariat pour une confrontation avec moi, vous l'imaginez signer en pleurs le PV d'audition suite a` mon dépôt de plainte, vous l'imaginez en garde a` vue, vous l'imaginez ensuite convoquée au tribunal correctionnel ? Je n'aurais jamais pu faire cela. J'aurais eu trop honte.
- Mais elle vous a agressé !
- Oui, mais je n'ai eu aucun dommage, aucune séquelle. Je n'ai pas eu besoin d'une cellule de soutien psychologique. Je me suis sorti tout seul de la situation sans conséquences graves pour moi. Pourquoi aurais-je du m'acharner contre elle ? Pourquoi vouloir l'humilier ?




 - Oui, mais aujourd'hui, vous balancez !
- Je ne balance rien. Guetty n'est pas son vrai prénom. Je ne donnerai jamais son nom. Jamais je ne me servirai de cette histoire pour me faire de la publicité ou pour attaquer les femmes en général.
- Et vous la revoyez parfois ?
- Oui, souvent. La Baule-les-Pins est un petit village.
- Et ca se passe comment ?
- Apres cette histoire, elle m'évitait. Je voyais bien qu'elle avait honte. Ou bien elle avait peur que je lui en reparle. Le temps passant, on s'est reparlé lorsqu'on se croisait. Je lui ai montré que je ne lui en voulais pas. Que je considérais cette "erreur" de sa part comme un moment d'égarement. Pas plus.
- Et ?
- Et rien. Pour moi, ce qui est arrivé ne change rien a` ce que je pense d'elle : une femme intelligente passionnée de littérature et d'histoire qui a des discussions toujours intéressantes. Et je ne changerai pas d'avis."





 Fin de l'histoire...


















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