LA BAULE : HISTOIRES INCROYABLES MAIS VRAIES (mémoires mémorables d'un Baulois) PART 166
D'ailleurs, ses parents n'avaient jamais réussi a` la caser. Mais elle approchait de ses 50 ans et il fallait absolument faire quelque chose pour qu'elle ne devienne pas une "vieille fille" pour l'éternité.
Par chance, un voisin chef d'entreprise et fortuné venait de divorcer. Elégant et bel homme, il sombrait dans une profonde dépression depuis que sa femme l'avait quitté.
Les parents de notre vieille fille incasable sentirent l'opportunité et firent comme dans les villages autrefois : pour faire se marier des jeunes qui n'avaient aucune attirance spéciale les uns pour les autres, on faisait courir le bruit que telle jeune fille était attirée par tel jeune homme. Et on faisait de même pour le jeune homme.
Avec l'aide de quelques relations bien introduites dans la "bonne société", on fit naître une fausse attirance sentimentale entre le beau voisin divorcé fortuné et la bourgeoise quinquagénaire incasable.
Et, comme dans les villages de campagne d'antan, le mariage "arrangé" se fit. L'incasable exultait et le divorcé dépressif se disait que, après tout, c'était mieux que rien.
Photo non contractuelle, non représentative mais illustrative. |
Sauf qu'il découvrit bien vite le caractère infect et réfrigérant de sa nouvelle épouse. Ce qui le fit sortir plus vite que prévu de sa dépression et lui fit ouvrir les yeux encore plus vite.
Il tenta bien de faire des efforts encore quelques mois mais la vie commune était devenue un véritable enfer.
Un jour, alors qu'il jouait au golf avec des amis et qu'il s'épanchait sur sa nouvelle désastreuse vie de couple, l'un de ses amis s'écria : "Ils t'ont bien eu, hein !"
Notre ancien divorcé trop vite remarié prit la seule bonne décision a` prendre : divorcer de nouveau.
L'incasable quinquagénaire acariâtre ne fut mariée que 8 mois.
A suivre...
Commentaires
Enregistrer un commentaire