LA BAULE ET LE NOUVEAU PARC ÉOLIEN EN MER : Y A-T-IL VÉRITABLEMENT UN PRÉJUDICE VISUEL ?

Le nouveau parc éolien en mer au large de La Baule et du Croisic a` peine inauguré que certains parlent déja` de demander des compensations financières pour préjudice visuel.

Certes, en droit, le préjudice visuel existe bel et bien mais il y a des limites a` ne pas dépasser dans ses demandes sous peine de voir ces demandes rejetées par la justice ou considérées comme abusives.

Petit rappel des faits :



"Emmanuel Macron a inauguré le jeudi 22 septembre 2022 au large de Saint-Nazaire le tout premier parc éolien français en mer dont il entend accélérer le déploiement face à la crise énergétique. Le président a fixé l'objectif d'une cinquantaine de parcs d'ici 2050. 

 Le chef de l'État s'est rendu en bateau dans la matinée sur le site des 80 éoliennes, déployées de 12 à 20 km des côtes du Pouliguen et du Croisic.

Le parc, exploité par EDF, entrera complètement en service d'ici la fin de l'année. Il affichera alors une puissance de 480 mégawatts capable d'alimenter 700 000 personnes."

(source : France 24 du 22/09/2022) 

 

 

On devrait être fier sur la Côte d'Amour d'accueillir le premier parc français d'éoliennes en mer. Surtout que l'on soutient largement notre Président (notamment lors des élections) et ses initiatives sur la Presqu'île Guérandaise.

Eh bien, pas du tout ! Sitôt le parc éolien inauguré, sitôt le président rentré sur Paris, certains envisagent de demander des compensations financières pour préjudice visuel concernant ce tout nouveau parc éolien en mer.

Rappelons que ce parc éolien est situé entre 12 et 20 km des côtes. Il faut avoir une bonne vue pour apercevoir les éoliennes. Surtout que La Baule est une ville de personnes plutôt âgées et que chacun sait que la vue baisse avec l'âge. 

Mais admettons que la vue de ce parc éolien dérange et passons a` la vraie raison : la peur de certains Baulois (et résidents secondaires) que ce parc éolien fasse baisser les prix de l'immobilier a` La Baule et sur la Côte d'Amour. Ce qui reste a` démontrer factuellement.

 

Sauf que, des préjudices visuels a` La Baule, il en existe pas mal et qui n'ont aucun rapport avec les éoliennes en mer. 

 

 

Voici une petite liste des différents préjudices visuels que subissent Baulois et résidents secondaires depuis de nombreuses années :

1) lorsqu'on est sur la plage de La Baule, on voit la mer et la magnifique baie de La Baule. Mais si on a le malheur de se retourner, on voit une barre d'immeubles plus ou moins esthétiques sur plus de 7 km. C'est incontestablement un préjudice visuel important.

2) le tri sélectif, c'est essentiel mais, pour trier ses déchets ménagers, il faut des containers. Plus ou moins esthétiques. C'est ainsi que l'on trouve des containers de tri sélectif sur de magnifiques places de La Baule ou dans de splendides avenues. Mais les habitants subissent la vue de ces containers toute l'année. C'est incontestablement un préjudice visuel important.

3) lorsque nous habitions place des Palmiers, tous les matins nous voyions des personnes âgées déambuler en robe de chambre dans les parties communes de notre résidence, sur le parking, devant la résidence (la discussion matinale en robe de chambre étant une tradition locale a` La Baule-les-Pins). C'était incontestablement un préjudice visuel.
 

 

On peut le constater, chacun voit des préjudices visuels la` ou` ça l'arrange.

Mais a-t-on pensé une seule minute que si l'on démontait toutes ces éoliennes nouvellement installées (ce qui est plus qu'improbable), il faudrait construire a` la place une centrale nucléaire ?

 

 

Nul doute qu'il se trouverait encore des personnes pour dire qu'une centrale nucléaire en baie de La Baule causerait un préjudice visuel....





par Anastasia Izvasi


et ECA.











 


 

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

MON POISSON TOUT JUSTE ACHETÉ SENT L'AMMONIAC : C'EST GRAVE DOCTEUR ?

LUTTE CONTRE L'INFLATION : ALLEZ PASSER VOS VACANCES A DOUBAILLE !

VACANCES SUR L'EAU : DE LA BAIE DE LA BAULE A LA ROCHE-BERNARD (PART 4)