BILAN DE LA SAISON TOURISTIQUE 2023 A LA BAULE ET SUR LA PRESQU'ÎLE GUÉRANDAISE : PAS MAL MAIS AURAIT PU MIEUX FAIRE !

La météo a été capricieuse, allant de la canicule estivale a` l'automne en juillet.

L'inflation a aussi été capricieuse, la baisse prévue (et promise) par les "experts" s'étant transformée finalement en hausse en août.

 

On ne sera donc pas surpris que les vacanciers aient été eux aussi quelque peu imprévisibles :

- augmentation des séjours de courte durée et prévus à la dernière minute au détriment des séjours de longue durée planifiés a` l'avance.

- diminution conséquente du panier moyen dans les magasins et diminution de la dépense moyenne chez les restaurateurs.

 

La conjugaison "inflation incontrôlable et incontrôlée depuis plus d'un an + météo capricieuse" aboutit donc a` un bilan de la saison touristique 2023 en demi-teinte. 

 

 

Il a été également noté une exigence des vacanciers assez nouvelle durant les vacances d'été 2023 : une exigence sur le rapport qualité-prix.

D'habitude, on se "lâche" pendant les vacances et on laisse plus ou moins filer les dépenses. Mais l'inflation incessante sur de nombreux produits de consommation courante (énergie, carburants) et sur les produits essentiels (alimentaire) rend le consommateur plus exigeant : il veut en avoir pour son argent. Ce qui, finalement, est un sain comportement consumériste.



Et a` La Baule ?

A La Baule, on observe les mêmes  tendances pour la saison 2023.

Par contre, le taux d'occupation moyen a été médiocre : 54 %, soit quasiment 9 points de moins par rapport à 2022.

 

La ville se réjouit par contre du retour des touristes internationaux : la saison a été particulièrement marquée par le retour de la clientèle étrangère qui est en hausse de 12 % par rapport à la saison dernière.

Disons que les touristes internationaux furent essentiellement des touristes européens : Allemands, Anglais et Néerlandais. Trois nationalités qui figurent d'ailleurs parmi les touristes étrangers habituels en France en été.

 

 


 Mais, sur la presqu'île guérandaise comme ailleurs en Loire-Atlantique, c'est
le tourisme de proximité qui est majoritaire : 35 % des touristes a` La Baule et 40 % en moyenne pour le reste de la Côte d'Amour.

Viennent ensuite les vacanciers et résidents secondaires de la région parisienne et des départements limitrophes.

 

 

Mais si le mois de septembre tient ses promesses au niveau météo, il peut y avoir un rebond touristique notable grâce, notamment, aux vacanciers retraités.

 

 


 


 

 

 

 

 



 

 

 


 


 

 

  Parmi eux notamment, les Côté Français, », déclare Franck Louvrier. 35 % d’entre eux proviennent des Pays de la Loire.

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