CHUTE DES VENTES DE VOITURES NEUVES, CHUTE DES VENTES DE VOITURES ÉLECTRIQUES : TOUT CELA ÉTAIT PRÉVISIBLE ! (PART 2)
Si les ventes de voitures neuves en général sont en baisse, celles concernant les voitures électriques sont en chute libre. Et pas seulement en France. Partout en Europe.
Nous n'allons pas revenir sur les nombreux inconvénients des véhicules électriques : prix d'achat élevé, faible autonomie (l'autonomie théorique n'a rien a` voir avec l'autonomie en conditions réelles et notamment sur autoroute), obligation incessante de recharges, prix des recharges élevé en dehors de chez soi, manque de bornes de recharge sur le territoire (hors autoroutes) sans compter des informations contradictoires dans les médias sur le véritable coût de l'entretien et la durée de vie des batteries électriques.
Seuls les ménages aisés et les entreprises ont acheté des voitures électriques depuis 5 ans. La voiture électrique étant une seconde voire une troisième voiture pour les ménages aisés.
Et personne n'a anticipé le fait que les ménages les plus pauvres, qui vivent le plus souvent en appartement, n'allaient certainement pas acheter des voitures électriques lorsqu'ils vivent au 12ème étage d'une tour et qu'ils doivent alors recharger leurs voitures dans des endroits publics ou` cela coûte plus cher !
Personne n'a anticipé non plus le fait qu'avec une forte inflation depuis 3 ans, les ménages et les classes moyennes avaient de moins en moins d'argent a` consacrer a` leur voiture ! Et que l'achat d'une voiture électrique était loin d'être une de leurs priorités.
Bref, personne n'a rien anticipé du tout et surtout pas l'Europe qui voulait imposer la voiture électrique en 2035 (et interdire la vente de voitures thermiques neuves). Devant le fiasco, il est question de repousser la date (on s'en doutait un peu).
En reprenant la statistique ci-dessus, on constate que le prix moyen d'une voiture neuve a augmenté de 10 000 euros en 6 ans.
Pourtant, il y a 6 ans, il n'y avait pas la guerre en Ukraine, il n'y avait pas d'inflation galopante, il n'y avait pas eu de ruptures de stock dues au Covid ou de fortes augmentations du prix de certaines matières premières.
En discutant avec un cadre de l'industrie automobile travaillant en Allemagne, celui-ci nous a fait une confidence : le prix des voitures thermiques neuves aurait fortement augmenté pour faire diminuer l'écart de prix avec les voitures électriques et, donc, encourager ainsi les acheteurs a` privilégier l'achat d'une voiture électrique.
Mais nous avons un doute : aurait-on fortement augmenté le prix des voitures thermiques neuves pour faire acheter des voitures électriques au risque de gripper le marché des voitures neuves plus le marché des voitures électriques (comme c'est le cas actuellement) ?
Personne de raisonnable n'aurait fait cela.
A suivre...
par Anika Distinto...
et ECA.
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